Accueil Culture Concert «Africa Percussions» & «Mazengy»: L’art des festivités rythmiques

Concert «Africa Percussions» & «Mazengy»: L’art des festivités rythmiques

L’Afrique s’est rythmée et a bien vibré sur la scène du Théâtre de l’Opéra, à la Cité de la culture Chedly-Klibi, lundi 22 août, avec le concert du groupe de percussions «Africa Percussions» et le spectacle d’Ahmed Mejri, «Mazengy».

Les deux concerts ont été organisés dans le cadre de la manifestation musicale «La Tunisie chante l’Afrique», qui s’étale sur 3 jours, 21, 22 et 23 août 2022, en marge de la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD8), qui se tiendra les 27 et 28 août 2022, à la Cité de la culture.

La première partie du spectacle a été présentée par «Africa Percussions», l’unique école associative d’apprentissage de percussions africaines en Tunisie, qui regroupe des passionnés des sonorités africaines sub-sahariennes, et plus précisément de l’univers des percussions. Musiciens mélangés et métissés, hommes et femmes tunisiens et guinéens, le groupe défend la question du genre et de la diversité culturelle.

Avec un leader et 11 percussionnistes, le spectacle a dressé un panorama des rythmes traditionnels qui représentent les festivités et célébrations africaines, tels que le «Soko» le rythme fredonné par les enfants pour annoncer la célébration d’une circoncision, ou encore le «Condé», le rythme connu surtout avec la danse des masques.

Ce concert purement rythmique a été très interactif avec le public et glorifié par un ensemble de djembés et de tambours simples et superposés. Le tout devant une projection, en mapping, de danses africaines.

La seconde partie a été, inopportunément, moins rythmique et vive. Le spectacle «Mazengy» de l’ancien boxeur et actuel musicien, Ahmed Mejri, a démarré sur des notes moins ardentes. En dépit de la diversité de sa création et des instruments qui l’ont accompagné, de son trilinguisme (français, anglais et arabe), de ses reprises de Bob Marley et de son hommage à Nelson Mandela, sa représentation n’a pas fait frissonner le public. Si on avait inversé les parties lors de cette manifestation musicale, le résultat aurait, peut-être pu, être différent.

Rappelons que le 21 août, la scène du Théâtre de l’Opéra a accueilli «Mazij» de l’un des grands joueurs de luth (oriental et tunisien), de l’accordéon et du gombri, un spectacle de danse et de musique traditionnelle, et le 23 août la clôture a eu lieu avec le groupe tunisien Dendri Stambeli Movement avec le concert «Bori», portant le nom du premier album stambeli en Tunisie.

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